9 févr. 2017

Lettre au Mental


Le mental surpuissant nous coupe de notre nature, de notre accès au monde des rêves, des autres réalités, etc.

Il est cette voix qui critique sans cesse, qui entretient la peur et l'isolement, qui s'oppose à tout changement ou toute nouveauté.

Le mental surpuissant est notre prison.
...
Un jour, il faut dire STOP!!

d'où cette Lettre au Mental...











Cher mental surpuissant,




Je t'écris, car je sais que cette lettre,
comme les millions d'autres que tu vas bientôt recevoir,
annonce la fin de ta surpuissance.


Toi qui aime tout contrôler,
pour qui rien n'est assez grand,
assez solide, assez puissant,  
toi qui est capable des pires cynismes,
des pires atrocités,
tu sais bien la grandeur des forces de l'Esprit.


Et tu sais que c'est par de simples mots prononcés,
que viendra la fin de ta toute puissance.


Car c'est aussi par de simples mots prononcés,
dans tes livres, tes commandements, tes encyclopédies,
que tu fais croître encore et encore ta puissance.


Tu m’as fait croire que je rendais ma mère malheureuse
quand je n'obéissais pas.


Tu m’as fait croire que si j'étais bon élève
c'est parce que je le méritais.


Tu m’as fait me définir par mes possessions.


Tu m'as fait mépriser le faible, l'étranger,
l'autre sexe, la différence.
Tu m'as fait haïr mon voisin,
tu m'as fait esclavagiste, violeur, assassin.


Tu m'as fait mépriser toute forme de vie,
et justifier les pires souffrances pour
les humains, les animaux et les plantes.


Tu m'as fait aimer l'ordre, la discipline et la puissance.


Tu m'as fait croire que le chômeur était un fainéant,
l'étranger un voleur, le puissant un bienfaiteur et
le savant un protecteur de la vérité.


Tu m'avais convaincu qu’il y avait
des races et des hiérarchies.
Tu m'avais noyé dans tes croyances,
Morales et autres éthiques.


Tu m'as fait mettre mes propres enfants en danger dans
tes systèmes violents
de santé, d'éducation et d'alimentation.


Tu m'as obligé à leur donner les pires aliments,
À leur donner les pires molécules chimiques
sous couvert de science et de savoir.


Tu m'as fait utiliser des armes,
Tirer sur d'autres êtres humains


Tu m'as fait rêver d'avoir des chefs
et d'être leur serviteur zélé.
Tu m'as fait aimer et rechercher l'autorité.


Tu m’as entraîné dans tes fuites en avant.
Tu m’as fait cacher les symptômes
des millions de problèmes
que tu crées sans cesse.


Tu m’as fait tourner en rond dans le
“J'espère, j’attends, je veux”.


Tu as rendu ma vie vide de sens.


Tu m'as fait vivre dans la peur du lendemain,
Dans la peur du manque, dans la peur d'agir,
Dans la peur de la relation,
Dans la peur de l'autre.


Tu vides toutes les notions
de leur substance symbolique.


Tu utilises notre dimension spirituelle pour
nous rassembler et nous endoctriner
dans tes cultes vides de tout sens.
Cultes qui ne sont là que pour renforcer
ton pouvoir et ta puissance sur nous.


Tu te nourris de la peur,
de nos pensées sombres,
et de notre allégeance.


Tu m’as fait honorer la puissance d’affirmation
et nier la puissance d'accueil.


Tu m’as fait aimer la jouissance
et délaisser la relation.
Tu m’as fait vivre dans la terreur,
dans l'anticipation du malheur,
dans le calcul permanent,
dans la protection et le repli,
dans un sentiment d'insécurité sans fin.
Tu m’as noyé dans un collectif
où je n'étais plus qu’une marionnette à tes ordres,


Tu divises.
Tu contrôles.
Tu m'as fait ton porte parole
Tu m'as obligé à me renier moi même.
Tu m'as fait croire que tout ce qui est dit par l'autorité est vrai.
Tu m’as fait vivre dans une logique de maîtrise
et de contrôle de chaque aspects de ma vie.
Tu m’as fait croire à des modèles à suivre et à atteindre.


Tu m'as fait justifier et participer à la destruction de la nature.
Tu m'as fait apprendre, croire et propager des mensonges,
des contre vérités, des croyances.
Tu m'as fait croire que j'étais libre, informé, responsable
alors tu nous infantilises dans une propagande consentie.


Tu m'as fait croire que rien d'autre que la matière existait.
Que les savants et les puissants avaient toujours raison,
qu'ils détenaient la vérité,
Que la vérité était dans les livres.


Il faut dire que tu es présent partout,
que tu domines et contrôles notre société.


Tu es dans le mental pesant
et tout-puissant de chaque individu.


Te nommer et te désigner est un acte dangereux.
Du moins au début, le croit on.


Car te reconnaître c'est déjà diminuer ton emprise.
Et diminuer ton emprise
c'est faire de la place pour autre chose;
Pour une relation à la Vie,
Pour une découverte de Soi même.


Tu m'as longtemps coupé de tout ce qui est vivant.
Coupé de mon âme, de l'âme humaine, des forces de Vie.


Réduire ta présence
c’est augmenter ma confiance dans la vie.


T’ignorer, te saborder,  
c’est diminuer la peur et le sentiment d'insécurité.


Rire de l’ordre que tu imposes,
c’est m’ouvrir à la relation, à la puissance de Vie.


Affaiblir ton omniprésence,
c’est laisser les forces de Vie travailler en moi


Te mettre à ta juste place,

c’est découvrir ma vraie Nature.




Fév 2017